les anglais disent : it’s raining cats and dogs…. ici, je ne sais pas ce que l’on pourrait dire… l’effet est saisissant …. intéressant et amausant…
quelle(s) fonction(s) peut avoir la macro en photographie ?
@marie : ici, on dit simplement qu’il fait un temps de chien (on oublie les chats 😉 ). En photo, faire une macro consiste simplement à faire une photo de tous petits sujets, en en approchant l’objectif très près (quelques mm ou cm seulement). Or, les objectifs classiques imposent des distances minimum entre l’objet et l’appareil de quelques dizaines de cm, ce qui ne permet pas d’avoir une vue rapprochée. Deux solutions alors :
– acheter un objectif spécial macro. Pas grand chose à dire sur cette solution : les ingénieurs de canon, nikon et autres montent un ensemble de lentilles qui permet cet exercice (pour quelques centaines d’€ tout de même… ) ;
– l’autre solution (si tu te souviens de tes cours d’optique) est simplement de prendre un objectif tout ce qu’il y a de plus classique, et de l’éloigner du boîtier de l’appareil. En effet, si tu approches trop le sujet de l’appareil, l’image nette se fait derrière l’appareil (donc, au niveau du boitier, c’est flou). En éloignant l’objectif avec un simple bout de tube, l’image nette se fait bien au bon endroit, dans le boitier. Avantage de cette solution : elle est bien plus économique (et de loin, ça ne m’a coûté que 6 euros). Inconvénient : l’objectif se retrouve coupé électriquement du boîtier => deux conséquences : tous les réglages sont manuels (ce qui n’est pas très grave : les flocons de neige ne sont pas véloces, on a tout notre temps pour faire la mise au point manuellement). Et surtout, l’ouverture reste maximale au moment de la prise de vue, ce qui fait que la profondeur de champ est minimale. C’est pour ça qu’ici, on arrive à faire la mise au point sur un ou deux flocons. Tous ceux qui sont un tout petit peu plus proche de l’objectif, ou ceux qui sont un tout petit peu plus loin sont flous (ce qui donne cet effet cotonneux que tu vois). Voilà pour ce qui est de la technique… La suite de la réponse à ta question ressort du domaine de l’art, et là, je suis bien moins calé pour te répondre 😉
merci beaucoup pour l’explication technique.. quant à l’art, en effet, et même si c’est aussi technique, y entre une grande part de subjectivité…. et en ce domaine, tous les goûts sont dans la nature…. confere mon peu de goût pour les tags (que je ne considère pas comme de l’art !)
@marie : Marcel Duchamp a désigné un urinoir comme étant de l’art. Moi je dis « bof… ». Mais comme tu le dis si bien, c’est tellement subjectif… Au delà de l’art, le tag peut parfois être support de communication. Je me souviens d’un tag qui disait « ne perdez pas votre vie à la gagner ». Pas sot 😉
les anglais disent : it’s raining cats and dogs…. ici, je ne sais pas ce que l’on pourrait dire… l’effet est saisissant …. intéressant et amausant…
quelle(s) fonction(s) peut avoir la macro en photographie ?
@marie : ici, on dit simplement qu’il fait un temps de chien (on oublie les chats 😉 ). En photo, faire une macro consiste simplement à faire une photo de tous petits sujets, en en approchant l’objectif très près (quelques mm ou cm seulement). Or, les objectifs classiques imposent des distances minimum entre l’objet et l’appareil de quelques dizaines de cm, ce qui ne permet pas d’avoir une vue rapprochée. Deux solutions alors :
– acheter un objectif spécial macro. Pas grand chose à dire sur cette solution : les ingénieurs de canon, nikon et autres montent un ensemble de lentilles qui permet cet exercice (pour quelques centaines d’€ tout de même… ) ;
– l’autre solution (si tu te souviens de tes cours d’optique) est simplement de prendre un objectif tout ce qu’il y a de plus classique, et de l’éloigner du boîtier de l’appareil. En effet, si tu approches trop le sujet de l’appareil, l’image nette se fait derrière l’appareil (donc, au niveau du boitier, c’est flou). En éloignant l’objectif avec un simple bout de tube, l’image nette se fait bien au bon endroit, dans le boitier. Avantage de cette solution : elle est bien plus économique (et de loin, ça ne m’a coûté que 6 euros). Inconvénient : l’objectif se retrouve coupé électriquement du boîtier => deux conséquences : tous les réglages sont manuels (ce qui n’est pas très grave : les flocons de neige ne sont pas véloces, on a tout notre temps pour faire la mise au point manuellement). Et surtout, l’ouverture reste maximale au moment de la prise de vue, ce qui fait que la profondeur de champ est minimale. C’est pour ça qu’ici, on arrive à faire la mise au point sur un ou deux flocons. Tous ceux qui sont un tout petit peu plus proche de l’objectif, ou ceux qui sont un tout petit peu plus loin sont flous (ce qui donne cet effet cotonneux que tu vois). Voilà pour ce qui est de la technique… La suite de la réponse à ta question ressort du domaine de l’art, et là, je suis bien moins calé pour te répondre 😉
merci beaucoup pour l’explication technique.. quant à l’art, en effet, et même si c’est aussi technique, y entre une grande part de subjectivité…. et en ce domaine, tous les goûts sont dans la nature…. confere mon peu de goût pour les tags (que je ne considère pas comme de l’art !)
@marie : Marcel Duchamp a désigné un urinoir comme étant de l’art. Moi je dis « bof… ». Mais comme tu le dis si bien, c’est tellement subjectif… Au delà de l’art, le tag peut parfois être support de communication. Je me souviens d’un tag qui disait « ne perdez pas votre vie à la gagner ». Pas sot 😉
😮
Alors, c’est pas une légende ? Les flocons de neige ressemblent vraiment à des étoiles …
@alizia : tout comme toi (hein ? moi, fayot ? 😉 )
Super !
Ton prochain défi : prendre le soleil en photo 🙂
Je repasse dans quelques mois 😉
@vincent : MdR 🙂 oui en effet, c’n’est pas gagné… 😉