Tu as soufflé suffisamment fort pour que la pluie arrive chez moi, pas assez pour désencombrer ton ciel à toi. Comme quoi, c’était pas la peine de m’envoyer tous ces flic floc puisque ça ne changeait rien pour toi !! :p
@Firenze : mais tu ne sais pas si ça a changé quelque chose pour moi… Imagine ce qui nous serait arrivé si, justement, je n’avais pas soufflé 😉 D’ailleurs, gardon cet adage Shadok bien en tête : mieux vaut pomper même si ça ne sert à rien que de cesser de pomper et prendre le risque qu’il arrive quelque chose 😉
Ah évidemment, si nous en référons à la philosophie Shadok, je suis bien forcée de m’incliner ^^
Pardon pour mon manque de sagesse, un simple moment d’égarement ! ^^
…. ce ciel me fait soudain penser à ces vers : » comme tu resplendis, paysage mouillé. qu’enflamment les rayons tombant d’un ciel brouillé ! ô femme dangereuse, ô séduisants climats ! … » charles baudelaire.
Voici le poème dans son ensemble pour les amateurs de belles choses… c’est mieux ainsi
Ciel brouillé.
On dirait ton regard d’une vapeur couvert ;
Ton œil mystérieux (est-il bleu, gris ou vert ?)
Alternativement tendre, rêveur, cruel,
Réfléchit l’indolence et la pâleur du ciel.
Tu rappelles ces jours blancs, tièdes et voilés,
Qui font se fondre en pleurs les cœurs ensorcelés
Quand, agités d’un mal inconnu qui les tord,
Les nerfs trop éveillés raillent l’esprit qui dort.
Tu ressembles parfois à ces beaux horizons
Qu’allument les soleils des brumeuses saisons…
Comme tu resplendis, paysage mouillé
Qu’enflamment les rayons tombant d’un ciel brouillé !
Ô femme dangereuse, ô séduisants climats !
Adorerai-je aussi ta neige et vos frimas,
Et saurai-je tirer de l’implacable hiver
Des plaisirs plus aigus que la glace et le fer ?
@marie : pourquoi à l’école nous apprend-on toujours les poèmes les plus moches ? Sérieux, je ne connaissais pas celui-ci, qui est très beau (et me fait revoir ma considération pour ce brave Charles). Merci 🙂
je pense qu’à l’école, il s’agit de mises en bouche qui invitent (normalement… ou du moins les plus curieux) à aller regarder plus loin dans l’oeuvre de l’auteur…
Baudelaire est pour moi un génie en matière de composition poétique… Je t’invite à relire son oeuvre avec ta tribu par exemple…. cela peut être un beau passe temps…
Il faut le vent pour chasser les nuages, notre souffle n’y suffit jamais.
Bon dimanche….
@Firenze : pourtant, tu avais dit que c’est en soufflant que j’avais fait venir la pluie, il faudrait savoir :p 😉
Tu as soufflé suffisamment fort pour que la pluie arrive chez moi, pas assez pour désencombrer ton ciel à toi. Comme quoi, c’était pas la peine de m’envoyer tous ces flic floc puisque ça ne changeait rien pour toi !! :p
@Firenze : mais tu ne sais pas si ça a changé quelque chose pour moi… Imagine ce qui nous serait arrivé si, justement, je n’avais pas soufflé 😉 D’ailleurs, gardon cet adage Shadok bien en tête : mieux vaut pomper même si ça ne sert à rien que de cesser de pomper et prendre le risque qu’il arrive quelque chose 😉
Ah évidemment, si nous en référons à la philosophie Shadok, je suis bien forcée de m’incliner ^^
Pardon pour mon manque de sagesse, un simple moment d’égarement ! ^^
…. ce ciel me fait soudain penser à ces vers : » comme tu resplendis, paysage mouillé. qu’enflamment les rayons tombant d’un ciel brouillé ! ô femme dangereuse, ô séduisants climats ! … » charles baudelaire.
Voici le poème dans son ensemble pour les amateurs de belles choses… c’est mieux ainsi
Ciel brouillé.
On dirait ton regard d’une vapeur couvert ;
Ton œil mystérieux (est-il bleu, gris ou vert ?)
Alternativement tendre, rêveur, cruel,
Réfléchit l’indolence et la pâleur du ciel.
Tu rappelles ces jours blancs, tièdes et voilés,
Qui font se fondre en pleurs les cœurs ensorcelés
Quand, agités d’un mal inconnu qui les tord,
Les nerfs trop éveillés raillent l’esprit qui dort.
Tu ressembles parfois à ces beaux horizons
Qu’allument les soleils des brumeuses saisons…
Comme tu resplendis, paysage mouillé
Qu’enflamment les rayons tombant d’un ciel brouillé !
Ô femme dangereuse, ô séduisants climats !
Adorerai-je aussi ta neige et vos frimas,
Et saurai-je tirer de l’implacable hiver
Des plaisirs plus aigus que la glace et le fer ?
Charles Baudelaire.
@marie : pourquoi à l’école nous apprend-on toujours les poèmes les plus moches ? Sérieux, je ne connaissais pas celui-ci, qui est très beau (et me fait revoir ma considération pour ce brave Charles). Merci 🙂
je pense qu’à l’école, il s’agit de mises en bouche qui invitent (normalement… ou du moins les plus curieux) à aller regarder plus loin dans l’oeuvre de l’auteur…
Baudelaire est pour moi un génie en matière de composition poétique… Je t’invite à relire son oeuvre avec ta tribu par exemple…. cela peut être un beau passe temps…